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Envoyé Spécial - La suite : "Afghanistan, tableau noir pour l’école, 4 ans après"

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Article rédigé par franceinfo
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Ecoles brûlées, étudiantes agressées dans la rue, établissements fermés : en 2009, le journaliste Gilles Jacquier avait témoigné des menaces que faisaient peser les talibans sur les écoles en Afghanistan. Quatre ans plus tard, retour à Kandahar, le berceau des talibans. Aujourd'hui encore, étudier est un combat de tous les jours pour les Afghans, surtout pour les jeunes filles.

Écoles brûlées, étudiantes agressées dans la rue, établissements fermés… En 2009, le journaliste Gilles Jacquier avait témoigné des menaces que faisaient peser les talibans sur les écoles en Afghanistan. Quatre ans plus tard, Envoyé spécial, la suite est retourné à Kandahar, le berceau des talibans. Aujourd'hui encore, étudier est un combat de tous les jours pour les Afghans, surtout pour les jeunes filles.

Nous avons retrouvé Shamsia, la jeune fille attaquée à l’acide en 2008 parce qu’elle voulait aller à l'école. Elle continue son combat et est devenue institutrice, en dépit des menaces qui pèsent sur sa vie.

Les écoles clandestines que gère Belqisa, et qui permettent aux femmes adultes d'apprendre à lire et écrire, sont plus nombreuses qu'en 2009.

Nous avons aussi découvert la nouvelle vie de Rana Tarin, une haute fonctionnaire menacée de mort par les talibans car elle défendait les droits des femmes et qui, aujourd'hui, a repris ses études à l'université de Kaboul.

À quelques mois du départ des troupes étrangères d'Afghanistan, la question du retour des talibans et du maintien de l'aide financière internationale fait craindre le pire aux responsables de l'enseignement à Kandahar. Mais il y a des signes d'espoir : des mouvements citoyens ont pris les armes et entrepris de chasser eux-mêmes les fondamentalistes afin de rouvrir les écoles.

Retour dans un pays où il suffit d'aller à l'école pour signer son arrêt de mort.

 

Un reportage de Miyuki Droz Aramaki, Sylvain Lepetit et Anne Rochefort.

Françoise Joly recevra Michèle Barzach, présidente de l’Unicef.

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