Pouvoir d’achat : les jardins familiaux ont de plus en plus de succès
Derrière le plaisir de voir pousser ses légumes et ses fruits, cultiver son jardin est aussi le moyen, en cette période d’inflation, de faire des économies. Les jardins familiaux ont de plus en plus de succès, comme à Cernay dans le Haut-Rhin.
Avec le retour des beaux jours, l’activité a repris à un rythme soutenu, dans les jardins familiaux. À Cernay (Haut-Rhin), les travaux collectifs sont effectués à tour de rôle. La tonte, les abris à repeindre, le désherbage des allées. Le plus jeune jardinier, c’est Théo, 9 ans. Un peu plus loin, Jean-Jacques récolte ses premières fraises, "délicieuses" et bien moins chères que les fraises françaises, à près de six euros le kilo en magasin. Chacun ici possède une parcelle d’environ deux hectares, qu’il loue 45 euros par an.
Les parcelles sont attribuées par tirage au sort
Une bagatelle qui peut rapporter gros, quand on a la main verte. Jean-Marie a pu s’installer récemment, après des années sur liste d’attente. Depuis trois ans, Daniel Claudel, le président des jardins familiaux de Cernay, observe la liste d’attente s’allonger. Ils sont désormais une trentaine à vouloir louer une parcelle. "On procède par tirage au sort, comme ça il n’y a pas de favoritisme", explique-t-il. La solution serait d’agrandir encore ces jardins familiaux.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.