: Vidéo Selon Christopher Dembik, un nouveau référendum sur le Brexit serait le pire des scénarios
Invité de Jean-Paul Chapel, Christopher Dembik, chef économiste de Saxo Banque, réagit à la baisse du prix du pétrole, à la dette italienne et au vote du Brexit.
Prêts à taux zéro, comité pour la transition énergétique, Christopher Dembik évoque les annonces que pourrait faire Emmanuel Macron, ce mardi, pour répondre à la colère des gilets jaunes : "On ne sait pas bien où veut aller le gouvernement et si ces annonces donneront des réponses efficaces pour que les gilets jaunes s'apaisent".
A la question AFP, "La baisse du prix du pétrole est-elle durable ou un simple répit ?", le chef économiste de Saxo Banque répond : "Cette baisse sera éphémère. L'Arabie Saoudite souhaite baisser la production de baril de pétrole ce qui entraine automatiquement une hausse du coût. Il faut comprendre que lorsqu'on a une baisse de 1$ du prix du baril, ça entraine une perte pour l'Arabie Saoudite de 10 millions de $ par jour".
La dette publique italienne s'élève à 2 300 milliards d'€, une nouvelle crise grecque ? "On n'est pas du tout sur le même scénario. L'endettement italien est énorme, 133% du PIB. Pour n'importe quel Etat, ce qui compte c'est de savoir s'il est en mesure de rembourser cette dette. L'Italie consacre seulement 8% de ses recettes pour rembourser ses intérêts sur la dette" explique Christopher Dembik.
Sur l'accord du Brexit : "Si l'accord n'est pas voté par le Parlement britannique, on peut avoir l'hypothèse de la remise en cause du leadership de Theresa May. Cela peut conduire à des éléctions législatives anticipées et éventuellement un second référendum sur le brexit. C'est le pire des scénarios." conclut-il.
L'interview s'est achevée avec "Como tu no hay dos" de Thalia.
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