Vente du Doliprane à un fonds américain : Manuel Bompard ne "croit pas aux garanties" du maintien de l'emploi

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Article rédigé par franceinfo
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L'arrivée pressentie d'un nouvel actionnaire américain dans une entité du groupe Sanofi commercialisant le Doliprane suscite le débat sur la souveraineté sanitaire française.

Le Doliprane pourrait se retrouver sous pavillon américain. Le groupe pharmaceutique Sanofi a en effet annoncé en fin de semaine dernière avoir choisi le fonds d'investissement CD&R pour lui céder potentiellement le contrôle de son entité de santé grand public, Opella, qui commercialise le Doliprane."Le gouvernement se targue de vouloir obtenir des garanties. Elles sont de même nature que, par exemple, celles qui avaient été accordées au moment où Général électrique avait racheté Alstom. Elles n'avaient pas été suivies. Ce fonds de pension américain est propriétaire depuis 2020 des entreprises But et Conforama. Depuis, il y a plusieurs milliers d'emplois qui ont été supprimés dans ces entreprises", rappelle Manuel Bompard, député LFI/NFP des Bouches-du-Rhône.

Une nationalisation de Sanofi ?

"Je ne crois pas aux garanties qui sont données par ce fonds de pension américain sur le maintien de l'emploi et le maintien de la production en France. Si l'on veut garantir notre souveraineté, il y a la possibilité de bloquer la vente. Il faut aussi poser la question de la nationalisation de Sanofi", lance le député LFI.

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