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Amélie de Montchalin, vice-présidente du groupe LREM à l'Assemblée nationale, est "satisfaite" du maintien des annonces de novembre

La députée s'est félicitée du travail de son groupe parlementaire qui "a fait remonter des territoires ce qui se vit". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Amélie de Montchalin, vice-présidente du groupe LREM à l'Assemblée nationale, le 18 décembre 2018 sur franceinfo.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Bien sûr que je suis satisfaite parce que ça veut dire qu'on va pouvoir continuer ce qu'on a dit aux Français sur la fiscalité écologique, sur la transition écologique et sur leur vie quotidienne", s'est réjoui mardi 18 décembre sur franceinfo la députée Amélie de Montchalin, vice-présidente du groupe LREM à l'Assemblée nationale.

Elle réagissait à l'annonce par Matignon mardi du maintien des mesures annoncées en novembre par le Premier ministre, alors que le gouvernement avait annoncé dans l'après-midi y renoncer en partie. "C'est un débat que les députés ont depuis quelques heures avec les différents ministères".

Une transition qui doit être accompagnée

"On veut que cette transition se fasse pour les bonnes raisons mais qu'elle soit accompagnée, que rien en soit présenté comme une injonction. Vous avez donc un groupe parlementaire qui a fait son boulot. Le groupe parlementaire a fait remonter des territoires ce qui se vit", a-t-elle poursuivi.

Avant cette annonce par Matignon, Amélie de Montchalin avait dit sur franceinfo l'attachement des députés de la majorité au chèque énergie, dont l'extension faisait partie des mesures annoncées en novembre. "On y voit une mesure d'accompagnement très bonne, très fructueuse, car le fait de se chauffer est une des choses les plus dures pour les Français aujourd'hui. Et il y a des choses qui ne sont pas impactées par la taxe sur les carburants mais par le prix sur les marchés mondiaux".

Défiscalisation des heures supplémentaires

Amélie de Montchalin s'est également exprimée en ce qui concerne la défiscalisation des heures supplémentaires : "Du côté des employeurs, les charges patronales sont les mêmes qu'avant parce qu'on ne veut pas inciter les chefs d'entreprises à faire faire plus d'heures supplémentaires et à ne pas embaucher", a-t-elle expliqué. "Sur chaque heure supplémentaire, il n'y a plus de charges sociales et pas d'impôt à payer jusqu'à un maximum de 5 000 euros d'heures supplémentaires par an", a détaillé la députée. "C'est du vrai pouvoir d'achat pour ceux qui travaillent, et pour les entreprises, les heures supplémentaires coûtent toujours le même prix ou plus cher que les heures normales. Parce que le but, c'est qu'on embauche et qu'on crée de l'emploi".

La défiscalisation des heures supplémentaires avait été annoncée par le président de la République lors de son allocution du 10 décembre, avançant dans le temps une promesse de campagne. Il avait précisé que ces heures supplémentaires seraient versées "sans impôts ni charges dès 2019" mais le projet de loi n'indique pas de changement sur les charges patronales, a remarqué la CPME. La Confédération des petites et moyennes entreprises a demandé mardi soir "une exonération de charges patronales sur les heures supplémentaires dans les PME".

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