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Christian Jacob favori pour présider Les Républicains : "Les élections jouées d'avance, il faut toujours s'en méfier", affirme Julien Aubert

Le député LR du Vaucluse Julien Aubert, secrétaire général adjoint des Républicains et candidat à la présidence du parti, était lundi l'invité du 19h20 Politique.

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Julien Aubert, invité de franceinfo le 8 juillet. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Les Ă©lections jouĂ©es d'avance, il faut toujours s'en mĂ©fier", a estimĂ© lundi 8 juillet sur franceinfo Julien Aubert, dĂ©putĂ© LR du Vaucluse, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint des RĂ©publicains et candidat Ă  la prĂ©sidence du parti, alors que l'ancien ministre François Baroin a apportĂ©, comme la plupart des cadors du parti, son soutien Ă  Christian Jacob. "Christian Jacob, je l'apprĂ©cie beaucoup, c'est mon prĂ©sident de groupe, mais on a des divergences sur la maniĂšre de redresser le mouvement", a expliquĂ© le dĂ©putĂ©, troisiĂšme candidat Ă  s'ĂȘtre dĂ©clarĂ©, aprĂšs Christian Jacob et Guillaume LarrivĂ©.

Moi ce qui m'intéresse, ce n'est pas la présidentielle. D'ailleurs avec 8% aux derniÚres élections, certaines de nos grandes voix devraient d'abord réfléchir à la stabilisation du bateau.

Julien Aubert

Ă  franceinfo

"Ce qui m'intéresse, c'est d'abord de délivrer un message clair, qui irait vers les classes populaires, les classes moyennes et qui défendrait un message patriote, républicain, comme l'ancien RPR. Un message gaulliste en quelque sorte. Cela correspond bien plus à l'aspiration des adhérents et des électeurs", a estimé Julien Aubert, qui propose une confédération de deux mouvements, associés, sur le modÚle de l'Allemagne, avec la CDU et la CSU.

"Il y a des points de divergence"

"On peut avoir des valeurs communes et les interprĂ©ter diffĂ©remment. En tout cas, c'est essentiel pour gĂ©rer Les RĂ©publicains, qui vont des libĂ©raux-centristes jusqu'aux gaullistes, la droite plus ou moins dure", a estimĂ© Julien Aubert. "Il y a des points de divergence, mais globalement les gens sont heureux d'ĂȘtre ensemble. Et on sait pourquoi on n'est pas dans les autres mouvements, c'est dĂ©jĂ  une grande avancĂ©e".

"Quand on va entrer enfin dans le coeur des questions - l'Europe, la dĂ©centralisation, le logiciel Ă©conomique ou social - certains vont peut-ĂȘtre dire 'je suis trop dĂ©centrĂ©' par rapport au message que vous allez porter", a anticipĂ© le dĂ©putĂ©. "La question n'est pas tant celle de la ligne, que d'organiser diffĂ©remment un mouvement riche et divers. PlutĂŽt que de faire un parti unique oĂč l'on produit de l'eau tiĂšde, ayons deux familles, deux partis frĂšres, qui auront des lignes plus 'pures' mais avec un seul candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle", a proposĂ© Julien Aubert.

"On a essayĂ© deux partis sĂ©parĂ©s qui se faisaient la guerre (ndlr : UDF et RPR), ça n'a pas fonctionnĂ©. On a essayĂ© le grand parti unique qui conduit Ă  produire de l'eau tiĂšde (ndlr : l'UMP puis Les RĂ©publicains). Essayons une troisiĂšme organisation pour garder cette diversitĂ© et ĂȘtre plus clair et plus visible", a dĂ©fendu le dĂ©putĂ© du Vaucluse.

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