Covid-19 : Fabien Roussel demande que "les formules des vaccins soient mises dans le domaine public"
"C'est du bricolage alors que nous sommes normalement dans un grand pays et que nous devrions accélérer" pour "vacciner un maximum de personnes", affirme sur franceinfo le secrétaire national du PCF.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord, a appelé mardi 19 janvier sur franceinfo "que les formules des vaccins soient mises dans le domaine public" pour que "chaque pays puisse produire les vaccins". Le Premier ministre Jean Castex a promis une accélération de la campagne de vaccination contre le Covid-19. Il maintient l'objectif d'un million de personnes vaccinées à la fin du mois.
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"Ce que nous demandons, c'est que les formules des vaccins soient mises dans le domaine public, affirme le secrétaire national du PCF. Aujourd'hui, les vaccins sont protégés par un brevet parce que les 'Big pharma' veulent gagner beaucoup d'argent avec ce vaccin. Nous disons qu'il n'y a pas de profit à se faire sur la pandémie. Il faut que ces vaccins soient versés dans le domaine public pour que chaque pays puisse produire les vaccins qui sont aujourd'hui validés, homologués et que l'on puisse vacciner massivement la population", a-t-il estimé.
"C'est du bricolage"
Alors que la vaccination contre le coronavirus est ouverte depuis lundi aux plus de 75 ans, les plateformes internet et les centres de vaccination sont pris d'assaut. Certains ont de réelles difficultés pour prendre des rendez-vous. "C'est du bricolage alors que nous sommes normalement dans un grand pays et que nous devrions accélérer" pour "vacciner un maximum de personnes."
C'est une cacophonie qui ne ressemble à rien.
Fabien Rousselà franceinfo
Interrogé lors des questions au gouvernement, Jean Castex a appelé les députés à ne pas affoler les Français : "Il me fait marrer le Premier ministre quand il dit cesser d'affoler les gens. C'est quand même le gouvernement qui, aujourd'hui, donne comme instruction au centre de vaccination de ne plus prendre de rendez alors qu'il y a une semaine, il fallait accélérer la cadence et ouvrir les centres de vaccination du lundi au dimanche. Et en début d'année, il ne fallait surtout pas aller trop vite et c'était l'éloge de la lenteur", a-t-il estimé.
"Comment nos aînés de plus de 75 ans vont savoir comment on se fait vacciner dans ce pays alors que tous les autres pays de l'Union européenne ont deux fois plus de personnes vaccinées?", s'interroge-t-il. Selon lui, le coupable est tout désigné : "C'est d'abord un gouvernement qui s'y prend comme un pied, qui ne fait pas confiance à ses élus locaux, à ses directeurs d'hôpitaux", a-t-il affirmé.
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