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Grippe aviaire : "Près de deux millions de canards ont été abattus" de manière préventive, annonce Julien Denormandie

Près de 390 foyers de grippe aviaire ont été découverts, affirme sur franceinfo le ministre de l'Agriculture. Huit départements sont concernés.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, invité de franceinfo lundi 25 janvier 2021. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Au moment où je vous parle, on a huit départements qui sont concernés", par la grippe aviaire dans le sud-ouest de la France, a indiqué lundi 25 janvier sur franceinfo le ministre de l'Agriculture.

"On a près de 390 foyers de grippe aviaire. Et face à ça, on n'a qu'une seule solution, c'est de faire ce qu'on appelle un abattage préventif, c'est à dire de limiter la propagation de ce virus d'influenza aviaire pour limiter sa propagation. C'est des dispositifs colossaux puisque c'est près de 2 millions de canards qui ont été abattus", a expliqué Julien Denormandie.

Toutefois, "je le redis, cette l'influenza aviaire est très contagieuse de canard en canard. Elle n'est absolument pas contagieuse à l'homme. Donc, continuez à manger des œufs, du poulet, du canard. Il n'y a absolument aucun risque", a précisé le ministre de l'Agriculture.

Le gouvernement "regarde les effets de ce couvre-feu avant de décider d'aller encore plus loin"

Alors que la France doit faire face à un rebond de l'épidémie de coronavirus marquée par la menace du variant anglais beaucoup plus contagieux, va-t-on lors vers un nouveau confinement ? À cette question, Julien Denormandie répond que le "ministre de la Santé a été très clair. Le principe, c'est de prendre les mesures adaptées en fonction de la situation". Le gouvernement "regarde les effets de ce couvre-feu avant décider d'aller encore plus loin", indique le ministre de l'Agriculture.

"L'une des conséquences, c'est ce sentiment de se dire mais quand est-ce que tout cela se termine et quels sont les horizons ? C'est pour ça que nous nous attachons à la demande du président de la République à pouvoir donner cette vision", cependant "chacun sait bien aussi qu'une épidémie, son caractère même, c'est un côté imprévisible. On l'a vu avec, par exemple le variant anglais. Et donc, il y a toujours cette volonté de donner de la visibilité et en même temps, la nécessité de s'adapter au quotidien à cette épidémie", poursuit le ministre de l'Agriculture.

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