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Pass sanitaire testé en Corse : l'idée de l'exécutif corse "est validée, tant mieux", se réjouit Gilles Simeoni

Pour le président du Conseil exécutif de la collectivité de Corse, ce document prouvant une vaccination ou un test PCR négatif est "la garantie de pouvoir reprendre une vie normale".

Article rédigé par franceinfo
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Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de la collectivité de Corse, en septembre 2019. (VAL?RIE VREL / MAXPPP)

La France entame ses expérimentations d'un "pass sanitaire" qui pourrait "faciliter" les voyages au sein de l'Union européenne toujours en proie à la pandémie de Covid-19. Il sera testé sur certains vols à destination de la Corse."C'est la mise en application d'une proposition que nous avions faite il y a déjà un an", se félicite mardi 20 avril sur franceinfo Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de la collectivité de Corse.

Cette idée de "pass sanitaire", affirme Gilles Simeoni, avait été "développée sans succès avec un certain nombre de critiques sur l'inconstitutionnalité et le caractère ségrégationniste et scientifiquement non éprouvé". Mais "un an après, on voit que cette idée est validée, tant mieux".

"Sécuriser les flux touristiques"

Le président de l'exécutif corse reconnaît "qu'il n'y a pas de remède miracle" face au Covid-19. Il appelle à la mise en place de dispositifs "qui soient à la fois respectueux des libertés individuelles, qui sécurisent sanitairement les destinations, permettent de relancer l'activité économique, commerciale et de soutenir l'attractivité touristique".

Ce pass sanitaire est "la déclinaison d'un concept débattu au plan européen", précise Gilles Simeoni, "qui est concrétisé par la France avec des zones tests", les territoires d'outre-mer et la Corse. L'application permettra "de façon numérique rapide, d'avoir la garantie que la personne qui se présente est soit vaccinée, soit a un test PCR négatif". Sa mise en place devrait "sécuriser les flux touristiques". Pour Gilles Siméoni, c'est "important pour les gens qui voyagent et les territoires d'accueil" et c'est "la garantie de pouvoir reprendre une vie normale".

Pour une immunité collective corse avant l'été

Le président du Conseil exécutif de la collectivité de Corse a également écrit au Premier ministre pour qu'il accélère la vaccination sur l'île. Gilles Simeoni justifie sa demande par le fait que "sur ce territoire insulaire" il faut arriver "le plus vite possible à l'immunité collective".

Sans vouloir "jouer des coudes", le président de l'exécutif corse souligne que la Corse, ce sont "330 000 personnes" et un "tissu médical mobilisé", mais avec "des centres de vaccination sur tout le territoire qui ne peuvent pas ouvrir tous les jours" faute de vaccin suffisants. Gilles Simeoni estime qu'"avec un petit nombre supplémentaire" de doses, le territoire pourrait "arriver très vite, sans doute avant le début de la saison estivale, à une immunité collective totale".

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