"Personne n’a découvert aujourd’hui que le Parti socialiste connaît une crise", affirme Olivier Faure, premier secrétaire du PS
Olivier Faure, premier secrétaire du PS et député de Seine-et-Marne, était l'invité jeudi du "18h50 franceinfo".
Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro, 74 % des Français interrogés pensent que le Parti socialiste peut disparaître du paysage politique et 71% parmi les sympathisants de gauche. "Personne n’a découvert aujourd’hui que le Parti socialiste connaît une crise", a réagi jeudi 13 février sur franceinfo Olivier Faure, premier secrétaire du PS et député de Seine-et-Marne. "Ce sondage dit que le PS est le parti qui progresse le plus dans l’opinion depuis septembre 2019 : il gagne 8% par rapport à la situation antérieure", temporise-t-il.
Les Français "ont le sentiment qu’on s’est effacé au profit d’autres formations et qu’on n’est pas au mieux de notre forme", explique Olivier Faure. Le premier secrétaire du PS souhaite interpeller les Français autour des acquis sociaux qu'il attribue à son parti : "À qui attribuez-vous toutes les grandes conquêtes sociales, démocratiques dans ce pays ? À qui attribuez-vous le modèle français ? Reprenez vos livres d’histoire et vous verrez".
Un objectif de rassemblement
Pour Olivier Faure, le Parti socialiste peut asseoir son "utilité" avec "le débat sur les retraites". "Quels sont ceux qui jour après jour, sujet après sujet, démasquent les improvisations et injustices de ce projet sur les retraites ? Ce sont les socialistes en commission", affirme le premier secrétaire du PS. Il se targue également de vouloir rassembler aux prochaines élections municipales : "Quels sont ceux qui feront en sorte que demain, dans les municipalités, il y ait des accords entre toutes les forces de la gauche et de l’écologie ?"
"Il faut dépasser les formes organisationnelles, il faut dépasser sur le plan idéologique ce que nous avons porté, ce que nous avons été", estime Olivier Faure. Pour lui, "il faut arriver à faire ce que j’appelle aujourd’hui la sociale écologie, c’est-à-dire être capable de parler à la fois de la question sociale (retraites, assurance-chômage, gilets jaunes) et la question environnementale qui sont des questions centrales".
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