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Pédophilie, lutte contre les féminicides... Le "8h30 franceinfo" de Caroline De Haas

Caroline De Haas, militante féministe, était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 2 janvier 2020.

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Caroline De Hass, membre du collectif #NousToutes et ancienne fondatrice d'Osez le féminisme, était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 2 janvier 2020. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Caroline De Hass, membre du collectif #NousToutes et ancienne fondatrice d'Osez le féminisme, était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 2 janvier 2020. Pédophilie, affaire Matzneff, lutte contre les violences faites aux femmes... Elle répond aux questions de Céline Asselot et Jean-François Achilli.

Pédocriminalité : "Encore plus tabou que les violences faites aux femmes"

Le livre "Le Consentement", de Vanessa Springora, paraît ce jeudi. Caroline De Haas, fondatrice d'Osez le féminisme, affirme sur franceinfo que la pédocriminalité est "un sujet encore plus tabou que les violences faites aux femmes", et pointe du doigt des "dysfonctionnements""En matière de pédocriminalité, il y a encore une chape de plomb très forte, qui pèse sur notre pays", constate Caroline De Haas, rappelant que 16% des Français déclarent avoir été victimes de violences sexuelles pendant leur enfance (sondage Harris Interactive pour l'association Enfant Bleu, 2017).

"La pédocriminalité est punie dans la loi depuis 1810. L'argument 'autre époque, autres moeurs', je ne le reçois pas, explique Caroline De Haas. Il y a un problème de formation des professionnels, de prise en charge des violences", regrette-t-elle.

Violences sexuelles : "le Président n'en a même pas parlé dans ses vœux"

La militante féministe Caroline De Haas déplore le manque d'investissement du président de la République Emmanuel Macron sur le sujet des violences sexistes et sexuelles. "La question des violences n'est pas son sujet. Il n'en a même pas parlé pendant ses vœux, constate-t-elle. On est dans une année où on a atteint un chiffre inédit de féminicides, 149 femmes, il n'en a pas parlé."

"Malheureusement, ce n'est pas Marlène Schiappa qui décide", ajoute Caroline De Haas, regrettant la stagnation des moyens pour lutter contre ces violences. "Mêmes moyens, ça veut dire qu'on aura globalement les mêmes chiffres !", assène-t-elle. 

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