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Programme d'Emmanuel Macron, fin de vie, relation avec les insoumis... Le "8h30 franceinfo" de Fabien Roussel

Le candidat communiste à l'élection présidentielle était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 18 mars 2022.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Fabien Roussel, candidat communiste à l'élection présidentielle était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 18 mars 2022. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du Parti communiste français et candidat à l'élection présidentielle, était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 18 mars 2022. Programme d'Emmanuel Macron, fin de vie, relation avec les insoumis... Il répond aux questions de Lorrain Sénéchal et Salhia Brakhlia. 

La France de Macron "nous tire par le bas"

Fabien Roussel estime que la France d'Emmanuel Macron "est une France qui nous appauvrit, qui nous tire par le bas". Il dénonce la réforme du RSA voulue par Emmanuel Macron, pour conditionner son versement à la réalisation d'une activité de 15 à 20 heures par semaine, "véritable arnaque empruntée au programme du Medef", à ses yeux.

Fabien Roussel s'oppose aussi au "mercato dans l'école publique" qu'engendrerait selon lui la plus grande liberté accordée aux établissements scolaires, prévue dans le programme d'Emmanuel Macron, qu'il juge "inadmissible". "C'est la privatisation de nos écoles primaires, tacle le candidat communiste. Dans les villes riches, les maires vont avoir beaucoup d'impôts, et vont pouvoir donner un peu plus de sous à leurs écoles pour aller acheter les meilleurs professeurs".

Roussel "favorable" à l'euthanasie, mais veut "travailler au consensus le plus large"

Fabien Roussel se dit "sensible et plutôt favorable" à l'euthanasie. Il rappelle l'existence de la loi Claeys-Leonetti, "qui prévoit la directive anticipée, l'accompagnement des personnes, la sédation profonde"

"Moi président, je poursuivrais ce débat pour mettre à l'ordre du jour un texte de loi qui pourrait le légaliser", précise Fabien Roussel. Le candidat communiste "souhaite avoir ce débat jusqu'au bout à l'occasion de la présentation d'un texte de loi dépassionné le plus possible pour que l'on puisse avoir le consensus le plus large".

Présidentielle : "je n'ai pas d'adversaires à gauche"

Fabien Roussel assure qu'il n'a "pas d'adversaire à gauche", malgré ses critiques acérées dernièrement à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo. Crédité de 3,5% des voix au premier tour, selon notre dernier sondage Ipsos Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France ce jeudi 18 mars, le communiste est loin derrière l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, crédité de 12% des voix, en troisième place derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

S'il confirme que, "oui", il soutiendra Jean-Luc Mélenchon si celui-ci est au second tour face à Emmanuel Macron, Fabien Roussel rejette en revanche l'idée de se rallier au mieux placé avant cela : "il n'y a pas de vote utile quand on vote au premier tour d'une élection présidentielle", lance-t-il. "La gauche est au ras des pâquerettes, elle pèse 25%, on a tous une part de responsabilité, reconnaît Fabien Roussel. Nous n'avons pas présenté de candidature en 2012, en 2017. Il faudrait qu'on s'efface en 2022, et bientôt en 2027 ?"

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du vendredi 18 mars 2022 :

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