Rentrée scolaire, port du masque, vaccin contre le Covid-19... le "8h30 franceinfo" de Jean-François Delfraissy

Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 24 août. Seconde vague de Covid-19, rentrée scolaire, port du masque, vaccin... Il répond aux questions de Marc Fauvelle et Jean-François Achilli. 

Rentrée scolaire : "Il y aura des contaminations"

Il est "fondamental que l’école reprenne", assure Jean-François Delfraissy, mais le président du Conseil scientifique prévient, "il y aura des contaminations à l’école, des enfants qui vont se contaminer, probablement quelques enseignants aussi". Il rassure cependant : "On va le gérer." 

En cas "d'écoles cluster" ou de "classes cluster", on peut "fermer la classe", estime Jean-François Delfraissy, voire "fermer l’école". Mais le président du Conseil scientifique avertit, "il faudra bien y réfléchir. Cela va dépendre de l’environnement autour de l’école en général."

La distanciation, "une première garantie", "avec le masque c'est encore mieux"

Sur l'obligation du port du masque en entreprise, Jean-François Delfraissy estime que "dans un bureau, où il y a énormément de monde, dans les ascenseurs des grandes tours, dans les espaces ouverts de travail" ; "Si on ne peut pas garder la mesure de distance, oui, moi je pense que le masque peut et doit être utilisé."

La distanciation physique "est une première garantie. Elle reste vraie. Si elle a lieu avec le masque, c’est encore mieux", complète Jean-François Delfraissy, rappelant que rappelant que "la distance et le lavage des mains sont aussi fondamentales que le masque".

Pas de vaccin contre le Covid-19 avant 2021

Jean-François Delfraissy salue "l'effort sans précédent autour du vaccin [contre le Covid-19], avec 30 candidats". "On peut imaginer qu’on ait un, deux ou trois candidats, au premier trimestre 2021, qui seront des vaccins partiels et qui permettront d’apporter des éléments de réponse", espère le président du Conseil scientifique. 

L'immunologue plaide pour des doses à un "coût faible qui doit se limiter, pour un accès mondialisé, à un ou deux dollars le vaccin". 

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