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Violences policières, réouverture des commerces, Parti socialiste... Le "8h30 franceinfo" d'Emmanuel Grégoire

Le premier adjoint PS à la maire de Paris était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 28 novembre 2020.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris (PS), sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Emmanuel Grégoire, premier adjoint PS à la maire de Paris, était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 28 novembre 2020. Violences policières, réouverture des commerces, Parti socialiste... Il répond aux questions de Matteu Maestracci et Myriam Encaoua.

Producteur passé à tabac par des policiers : "On est plus proche du lynchage que d'une bavure" 

L'élu socialiste à la mairie de Paris a d'abord été interrogé sur franceinfo sur les vidéos publiées par le site Loopsider, où l'on voit Michel Zecler, producteur de musique, passé à tabac par plusieurs policiers. Pour Emmanuel Grégoire, "on est plus proche du lynchage que d'une bavure". 

La première vidéo du tabassage dans le studio de Michel Zecler "était déjà très choquante parce qu'elle témoignait du caractère inacceptable. La deuxième l'est peut-être encore plus. Elle témoigne d'une forme de gêne, d'impossibilité des policiers à se contrôler eux-mêmes et c'est un témoignage de plus de la gravité de la situation." Emmanuel Grégoire reconnaît "que le métier de policier est incontestablement difficile, ils ont besoin de notre soutien, mais il faut que le ministère de l'Intérieur ouvre les yeux et que la police ouvre les yeux."

L'ouverture des commerces le dimanche "semble s'imposer compte tenu des très longs mois de fermeture"

Emmanuel Grégoire a ensuite été interrogé sur franceinfo sur l'entrée en vigueur samedi 28 novembre du premier allègement du confinement en France. Comme Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, l'élu parisien souhaite que les commerces puissent ouvrir chaque dimanche jusque fin décembre pour rattrapper les pertes liées au confinement. "Il faut doser, c'est difficile, mais il faut suivre l'avis des experts", a toutefois reconnu Emmanuel Grégoire.

Pour éviter de trop longues files d'attente, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a autorisé les commerçants à s'étaler un petit peu sur les abords du commerce pour organiser "des points de vente, de distribution. Nous faisons tout pour essayer de concilier l'impératif de sécurité sanitaire et le soutien économique", assure Emmanuel Grégoire. 

"Je pense qu'il faut changer le nom du Parti socialiste"

Le premier adjoint PS à la maire de Paris, s'est enfin exprimé sur le souhait d'Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, de changer le nom du mouvement. Emmanuel Grégoire est d'accord avec lui. "On peut être socialiste et ne pas s'enfermer dans une marque politique, a-t-il réagi. Le Parti socialiste a toujours été mon parti, il a beaucoup apporté à la France mais je crois aussi qu'il a une fin de cycle historique y compris parce que sur le fond nous avons engagé une grande transformation qu'il va falloir construire." Le changement de nom n'empêche pas d'être "fidèle à l'histoire" du parti, "à son héritage."

Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du samedi 28 novembre 2020 :

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