"Hôpital psychiatrique" et autres livres à dévorer
"Porte de Champerret" d'Evelyne Bloch-Dano
(Grasset)
L'avis de Gérard Collard : un des plus beaux livres de
l'année. Il y a des scènes dont tout le monde se souviendra.
Résumé : Un récit autobiographique où se conjuguent la mémoire qu'on perd,
celle d'Edith la mère, et la mémoire qu'on sauve, celle d'Evelyne, la fille. Un
quartier aux lisières de Paris, la porte de Champerret, un appartement, une
famille, des sentiments forts et doux...
"Que filtrer dans ce sablier magique où passent les grains du temps ?
Que retenir des propos d'une mère à la mémoire éteinte ? Peut-on s'expulser
soi-même du passé comme on est délogé d'un appartement ?"
"La plus vieille énigme de l'humanité" de
Bertrand David et Jean-Jacques Lefrère
(Fayard)
L'avis de Jean-Charles Baudet-Plazolles : un livre passionnant
qui se lit comme une réponse à une énigme.
Résumé : Enquête menée par deux non-spécialistes de l'art
rupestre, un scientifique et un peintre, afin de déterminer ce qui a poussé les
hommes de la Préhistoire à représenter des animaux sur des parois, qui plus est dans des
conditions souvent très difficiles. A l'aide d'expériences dans les mêmes
conditions qu'il y a 30.000 ans, les auteurs livrent des réponses quant aux
techniques et au sens de ces peintures.
"Hôpital psychiatrique" de Raymond Castells
(Rivages noirs)
L'avis de Gérard Collard : un polar en immersion dans ce qu'on appelait
les asiles d'aliénés.
Résumé : Mai 2010. Louis et Louise,
si âgés aujourd'hui qu'ils peuvent tout avouer, racontent leur vie quotidienne
à l'hôpital psychiatrique où ils se sont connus pendant la Seconde Guerre
mondiale. Les supplices infligés par les gardiens. Les expérimentations
médicales sur les patients. L'arrivée d'un régiment allemand. La cohabitation
entre les soldats de la Wehrmacht et les malades mentaux qui se partagent les
bâtiments, pendant que collaborateurs et résistants se livrent à leurs activités
clandestines dans les sous-sols et dans les combles. Et le plan qu'ils mettent
au point pour s'échapper de cette maison de fous.
"A conter pied – Vélo, handicap et rencontres autour du monde" d'Étienne
Hoarau (Mille regards)
L'avis de Jean-Charles Baudet-Plazolles : 7000 km parcourus en 7 mois. Des rencontres et un périple passionnant.
Résumé : Mis très tôt sur un vélo malgré son handicap aux
jambes, Étienne Hoarau, né en 1977, n'a pas toujours eu la mobilité de
l'aventurier qu'il est devenu. Atteint du syndrome de Little, il a connu,
pendant son enfance et sa jeunesse, de longs mois d'hôpital et d'immobilisation
nécessaires pour corriger, par diverses opérations, ce qui pouvait l'être. Cela
ne l'a pas empêché ni de réussir ses études, ni de s'intégrer
professionnellement par la suite.
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