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Les surnoms des politiques

A première vue, si les surnoms sont aux dirigeants politiques une forme de rançon de la gloire, alors le Président Hollande est un homme infiniment glorieux.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Après avoir été successivement affublé de sobriquets
aussi charmants que "fraise des bois" ou "Flamby" ou "Babar"
ou encore "monsieur petites blagues", le voilà surnommé "pépère" ce qui place sa compagne Valérie au rang de "mémère". Bon, ca pourrait être mieux mais ca pourrait être pire.
Et c'est bien dans la tradition française de coller des étiquettes tantôt
vachardes, tantôt affectueuses à ceux qui nous gouvernent ou ambitionnent de le
faire.

Si on se souvient bien, les adversaires de Sarkozy l'avaient
surnommé "le nain", "Iznogoud" ou encore "l'hyper
président", toutes choses moyennement flatteuses.

Chirac, à l'inverse c'était "le grand" ou encore "chichi" mais également "super menteur", "le roi
fainéant" et aussi "5 minutes douche comprise" faisant
référence à ses conquêtes féminines.

Mitterrand pour toujours restera "tonton",
diminutif que lui avaient paraît-il donné ses services de sécurité mais que
tout le monde a repris.

Giscard si on se souvient bien était surnommé "sa suffisance".
Pompidou c'était "Pompon" ou "le mage de Monboudif" et
son épouse Claude c'était "Bibiche". De Gaulle, bien sur "le
grand Charles", puis "Charlot" et sa femme "tante
Yvonne".

Bref, aucun président n'y échappe, pas plus que les
candidats malheureux. "Zapatera" ou "Bécassine" pour
Ségolène Royal. "Yoyo" pour Jospin. Et les plus anciens se
souviennent de Lecanuet transformé en "Lecuanet" ce qui était d'un
gout exquis. Mais la politique est ainsi faite et faut bien reconnaître que la
plupart du temps, on n'a pas les surnoms qu'on peut mais ceux qu'on mérite.

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