Sécurité routière
Non, on veut parler de la courbe de la mortalité
routière ce qui, admettons le est bien plus importante que les avatars
médiatiques de M. Valls.
Les chiffres de la sécurité routière, publiés hier annoncent
en effet un double record historique. Avec 3.250 personnes tuées sur les routes
de l'hexagone en 2013, jamais la mortalité routière n'avait autant baissé en un
an, 11%, et jamais elle n'a été aussi basse depuis la création des
statistiques.
Que l'on soit autophile ou autophobe, on ne peut que s'en
réjouir. D'autant qu'à l'exception de la mortalité des chauffeurs de poids
lourds, tous les indicateurs sont à la baisse. Moins de tués chez les jeunes,
chez les motards, chez les cyclistes et dans toutes les tranches d'âge quels
que soient les types de véhicule.
Bien sur, les spécialistes y voient la réussite des
campagnes de publicité choc, de la floraison des nouveaux radars, des contrôles
inopinés, l'alcool et la vitesse restant les principaux fléaux.
Cela dit, rendons à César ce qui est à César et à Chirac ce
qui est à lui. C'est sous sa présidence, le 14 juillet 2002 que la sécurité
routière avait érigé en grande cause nationale, mobilisant tous les services de
l'état. A l'époque il y avait encore 8.000 tués par an. Et à la pire époque, en
1972, la route avait tué 16.545 personnes.
Aujourd'hui l'hécatombe a donc été divisée par 5 et le
prochain objectif fixé par M. Valls est de passer sous la barre des 2.000. Voila
qui est bien plus pertinent que la lutte contre les quenelles imbéciles.
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