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BD bande dessinée. Des BD pour Noël

Pour Noël et ses cadeaux, quelques conseils de lecture à destination des petits et des grands.

Radio France
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POUR PETITS ET GRANDS ENFANTS (LEA MAZE, LA GOUTIERE / THEO GROSJEAN, DELCOURT / PEYO, DANIEL MAGHEN / EMIL FERRIS, MONSIEUR TOUSSAINT LOUVERTURE / ARNAL, HORS COLLECTION / TEZUKA, DELCOURT)

Deux BD pour enfants

Au salon du livre de jeunesse de Montreuil, au début du mois, la Pépite bande dessinée a couronné une parabole sur les migrants dans un pays imaginaire. Cette BD de Théo Grosjean a pour titre Un gentil orc sauvage, aux éditions Delcourt.

Pour sa part, l’association des journalistes critiques de BD, l’ACBD a accordé son prix jeunesse à la dessinatrice Léa Mazé pour le premier tome de sa série Les Croques. Deux jumeaux, un frère et une sœur, sont harcelés au collège. Ils sont méprisés parce que leurs parents tiennent une entreprise de pompes funèbres et que la famille vit dans un petit pavillon au fond du cimetière. L’aventure et le mystère les attendent au coin du caveau.

Les Croques, aux Éditions de la Gouttière.

La nostalgie de l’enfance

Le beau livre de l’année, c’est la biographie en images de Peyo Une Vie à Schtroumpfer aux éditions Daniel Maghen. Entre les fac-similés de Johan et Pirlouit, des Schtroumpfs ou de Benoît Brisefer, on apprend que Peyo revendiquait comme sources d’inspiration Les Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet.

Au rayon souvenirs encore, Christophe Quillien s’est penché sur les belles années de Pif gadget. Proches du parti communiste, les promoteurs du magazine de bande dessinée des années 1970 et 1980 revendiquaient leur volonté de glorifier des héros humanistes, dans l’esprit de la Résistance. L’auteur s’attache à fouiller la personnalité de tous les personnages, parmi lesquels Rahan, le Docteur Justice, le Grêlé 7/13 ou encore Arthur le fantôme, Gai Luron, M le Magicien, sans oublier Corto Maltese.

Pif Gadget, 50 ans d’humour, d’aventures et de BD, chez Hors collection.

Le grand Prix de la critique bande dessinée récompense cette année Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, d’Emil Ferris aux éditions Monsieur Toussaint Louverture. Un album d’inspiration autobiographique au dessin ébouriffant, où l’on passe des quartiers pauvres de Chicago dans les années 1960 à l’Allemagne nazie des années 1930.

Moi, ce que j’aime, c’est les monstres,Grand prix de l'ACBD.

Difficile de se passer de la prestigieuse intégrale Osamu Tezuka qui regroupe les œuvres maitresses du fondateur du manga moderne. Histoire des 3 Adolf, Barbara, Ayako, La Vie de Bouddha… Laetitia de Germon, dont c’est le conseil, vous laisse choisir.

Intégrale Tezuka, sous le label Tonkam des éditions Delcourt.

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