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Rosalie, Juliette et Paul

L’arrivée sur les écrans de cinéma de "Rosalie Blum" et "Paul à Québec" permet d’attirer l’attention sur les BD dont les films sont tirés.
Article rédigé par Jean-Christophe Ogier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Camille Jourdy, Actes sud BD / Michel Rabagliati, La Pastèque)

Rosalie Blum est d’abord une trilogie en bande dessinée sortie en 2007, 2008, 2009, et immédiatement devenue culte. Cela tient à 3 choses : l’histoire a priori banale de quelques solitudes dans une petite ville du Jura ; la façon dont l’auteure a choisi de tisser son récit - pour chaque volume, Camille Jourdy prend le point de vue d’un personnage différent ; enfin, le dessin lui-même fait de petites cases bourrées de détails où les moindres objets du quotidien sont délicatement posés à l’aquarelle.

L’autre adaptation du moment, Paul à Québec , est la transposition au cinéma de l’un des univers BD préférés des lecteurs de la Belle province. Une saga qui se décline à l’envi depuis le début des années 2000 : Paul à la campagne , Paul a un travail d'été , Paul en appartement , Paul dans le métro, Paul à la pêche , Paul à Québec, Paul au parc , et, le dernier paru, Paul dans le Nord . Où l’on retrouve le garçon, adolescent, tombé en amour. Mais, comme le chante en cette année 1976 le groupe Beau Dommage : "C’est pas facile d’être amoureux à Montréal !" .

De passage à Paris, le dessinateur Michel Rabagliati nous confiait que, dans cette autofiction, il y a 80% de lui-même. Quant au décor géographique et historique, il est à ce point exact que la série Paul sert aujourd'hui de support pédagogique dans les écoles.

Fer de lance de la BD québécoise, tendance ligne claire, produit d’exportation labélisé à la feuille d’érable, Paul dans le Nord , Michel Rabagliati, aux éditions la Pastèque.

 

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