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C'est ma planète. Le monde des transports fait sa révolution énergétique

Le sujet a été peu évoqué au sommet du climat mardi, à Paris, mais les transports entament leur révolution énergétique. Des voitures aux bateaux, en passant par les camions, les modes de déplacement entrent dans une nouvelle ère

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Barral
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le poids-lourd Tesla électrique. (MAXPPP)

Mercredi 6 décembre, un groupe d’experts des transports et de l’énergie regroupant l’Ademe, RTEle Réseau action climat a présenté une étude sur le rôle des voitures électriques dans la transition énergétique en France.

On consomme encore beaucoup de pétrole - plus de 76 millions de tonnes par an - pour faire le plein de nos voitures et camions. En roulant avec un véhicule électrique, on émet dix fois moins de CO2 qu’avec une voiture thermique et bien moins de particules mauvaises pour la santé.

Mais selon l’Ademe, fabriquer une voiture électrique, et surtout sa batterie au lithium, revient à émettre deux fois plus de CO2 que de fabriquer une voiture thermique. Aujourd’hui, des chercheurs du MIT travaillent sur une batterie encore plus performante au magnésium ion. Si la solution miracle n'existe pas, certains n’ont pas peur de se lancer dans les transports sans pétrole.

Des camions sans pétrole

Pour les camions, Tesla est en train de tester un semi-remorque électrique. Selon Elon Musk, le charismatique patron de l’entreprise américaine, ce poids lourd aurait une autonomie de 800 km. Le chauffeur pourrait également se tenir debout dans sa cabine. Musk est persuadé qu’il coutera moins cher qu’un diesel tout compris. Mais Tesla n’est pas forcément le pionnier en la matière : Daimler et Volkswagen travaillent aussi sur des poids lourds électriques, voire même en conduite autonome.

Des bateaux au gaz naturel 

Du côté des bateaux, CMA CGM, le numéro trois du transport maritime mondial est en train de faire construire neuf porte-conteneurs géants au gaz naturel liquéfié. MSC Croisières a la même ambition pour quatre paquebots de passagers. Ces modes de déplacement ne se font pas encore sans énergie fossile mais ils devraient faire baisser les rejets de fuels soufrés émises par les embarcations.

Et si les producteurs de gaz envisageaient de faire du renouvelable ? Ce serait encore mieux. Au début de la semaine dernière, Engie a annoncé viser une production de gaz à 100% renouvelables en 2050, notamment avec la fermentation de déchets.  

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