Inondations : être bien indemnisé
Cet arrêté d’état de catastrophes naturelles est important. Ce ne sont ni les assureurs, ni les victimes qui décident si des dégâts comme les inondations relèvent de la catégorie des catastrophes naturelles. C‘est une décision des pouvoirs publics qui a deux conséquences. Tout d’abord la franchise générale, normalement à votre charge, en cas de sinistre est forfaitairement et légalement fixée à 380 euros, quel que soit ce que prévoit votre contrat. Pour les entreprises, les biens professionnels, la franchise est de 10% du montant des dommages avec un minimum de 1.140 euros. Sauf si la franchise prévue au contrat est supérieure à ces chiffres. Ensuite, vous devez être indemnisé ou recevoir une première indemnisation dans les trois mois. Et vous disposez non plus de 5 jours, comme dans une situation ordinaire mais de 10 jours pour saisir votre assureur, à compter de la constatation des dégâts.
Est-ce tous les dégâts causés par la nature relèvent de l’état de catastrophes naturelles ?
Non, par exemple, il ne faut pas confondre l’état de catastrophe naturelle lié à l’inondation avec celui lié aux dégâts causés par les pluies qui sont, eux couverts obligatoirement par la « garantie tempête » incluse dans tous les multirisques habitations.
Une fois l’état de catastrophe naturelles déclarée, qu’est -ce que cela couvre ?
Les conséquences des inondations, la coulée de boue, des conséquences des chocs des vagues, tout cela est indemnisé. Tout comme le nettoyage et la désinfection des locaux. Attention pour les dégâts sur les automobiles, les assurés au tiers ne sont pas indemnisés sur cette base. Et puis rappelons le, pour être indemnisé encore faut-il avoir souscrit un contrat "responsabilité civile" . C’est le bon sens.
Quel que soit le sinistre, trois conseils à retenir : Prendre des photos, protéger son habitation et attendre le passage de l’expert de la compagnie pour être le mieux indemnisé possible.
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