Cet article date de plus d'un an.

Le Caviar d'Aquitaine est désormais protégé

Un produit à l’honneur cette semaine, le caviar d’Aquitaine qui vient d’obtenir une indication géographique protégée (IGP).

Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Quatre maisons de production se sont unies pour que le caviar d'Aquitaine obtienne enfin son Indication Géographique Protégée.  (AQUITAINE PHOTOS / MAXPPP)

L’Inao, l’institut National de l’Origine et de la qualité, a donné son avis favorable à une indication géographique protégée. Cette IGP devrait entrer en vigueur d’ici 2024 pour le caviar d’Aquitaine, autour d’un cahier des charges très strict.

Laurent Dulau est le directeur général de la marque Sturia : "Nous allons pouvoir faire la promotion du caviar d'Aquitaine et le défendre en France et dans le monde. Parce que le cahier des charges est éthique et écoresponsable, il ancre dans le marbre tous les éléments qui offrent la qualité. L'IGP est donc une garantie pour le consommateur."

Quatre producteurs associés

Le caviar d’Aquitaine est produit autour de l’estuaire de la Gironde, où sévit un climat particulier au 45e parallèle nord, dans une eau de qualité très spécifique, et avec un l’esturgeon baeri. Quatre maisons de caviar basées en Aquitaine se sont unies pour obtenir cette IGP, dont Sturia, mais aussi L'Esturgeonnière, Caviar de France et Prunier. Le directeur de Prunier, Laurent Sabeau : "Nous allons de l'oeuf à l'oeuf. Nous produisons nos géniteurs, nos alevins, et ensuite vers 8 - 10 ans, nous récupérons le caviar chez les femelles."

Le caviar d’Aquitaine n’est cependant pas le seul sur le marché. Des marques comme Petrossian ou Kaviari n’élèvent pas d’esturgeons mais transforment le produit. Le livre Caviar, paru chez La Martinière raconte l’épopée de la saga familiale Kaviari. Le caviar est bien sûr un produit cher. Mais pour les fêtes, pourquoi ne pas s’offrir une boite de 20 ou 30 grammes, que l’on peut trouver autour de 40 euros.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.