C'est mon boulot. Réparateur de deux roues : un métier en plein boum
Pendant deux semaines, "C'est mon boulot" s'intéresse aux métiers auxquels on peut se former en moins d'un an et qui garantissent de trouver du travail. Mercredi, le métier de réparateur de vélos et de motos.
Le marché du vélo est en pleine ascension. Pour le tirer vers le haut, on peut compter sur le vélo à assistance électrique. Ses ventes ont progressé de plus de 30% cette année. Mais il y a aussi pour booster cette profession l'arrivée des vélos en libre service. Une cinquantaine de villes sont équipées et d'autres sont en projet. De nouvelles offres qui viennent pallier le petit coup de mou qu'a connu le marché des motos ces dernières années. Même si le métier n'est pas dit "en tension", c'est-à-dire qu'on ne manque pas encore de candidats pour les offres d'emploi proposées, c'est une voie dans laquelle on peut se glisser sans hésiter.
À 45 ans, c'est le choix qu'a fait Rémy. Motard depuis vingt ans, il était responsable d'un magasin de souvenirs à Monaco. Et, donc, pas vraiment un mécanicien confirmé. Rémy mettait quand même les mains dans le cambouis, mais à un niveau modeste : "Je faisais des petits travaux : vidanges , changer les plaquettes de frein. Des petites choses qui me paraissaient plus accessibles, sans aller beaucoup plus loin dans la manip."
Aimer le travail manuel
Pour débuter la formation de sept mois qu'il a choisie à l'Afpa, pas besoin de qualification particulière. Il faut juste être motivé et avoir le goût du travail manuel. La formation se déroule dans une entreprise reconstituée. Tout est axé sur la pratique. Et on reprend à tout à zéro : "Ce que je savais m'a servi un petit peu car ce sont des petites choses qui sont utiles mais je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de choses qui n'étaient pas dans les clous."
On peut dire que, quasiment, je suis parti de zéro
Rémy
La formation de réparateur de cycles et motocycles attire beaucoup de jeunes, passionnés de vélo ou de moto. Mais aussi de salariés en reconversion. 5 à 10% d'entre eux ouvriront leur propre magasin. La caractéristique de la formation que Rémy a choisie, c'est la polyvalence. Il saura réparer aussi bien des vélos que des motos, mais aussi les nouveaux véhicules qui envahissent les villes : trottinettes électriques, gyropodes. Il pourra même intervenir sur des fauteuils roulants, des motoculteurs, du matériel nautique et même dans des parcs de loisirs.
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