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La co-orientation, une nouvelle méthode pour bien choisir son métier

Dans les universités et les grandes écoles, les jeunes en fin d'études sont en pleine cogitation sur leur avenir : quel métier choisir, quel emploi chercher ? Une méthode est en train de conquérir de nouveaux adaptes. Elle est efficace et ne coûte presque rien : il s'agit de la co-orientation.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 265 min
  (© Maxppp)

C'est une période clé, voire une période d'angoisse pour les étudiants en fin de formation, à la fac ou en grande école.

C'est l'heure pour eux de chercher un véritable emploi. Et malgré les stages et les projets, ça reste souvent l'inconnu. Isabelle Liotta travaille à Mines Paris Tech.

Et même dans son école très cotée, elle a vu beaucoup d'étudiants perdus et prêts à s'engager à reculons sur une voie qui n'est pas vraiment faite pour eux. Sur des préjugés ou des idéaux. Elle a donc mis au point une méthode. La co-orientation.

Une démarche inspirée de ce qu'elle a vu aux Etats-Unis et au Canada.

Ecoutez l’interview d’Isabelle Liotta dans cette chronique..

45 ans, l'âge à partir duquel on est considéré comme un senior.

Et surtout, l'âge à partir duquel le nombre des années commence à être un frein à l'embauche. Selon le baromètre de l'association A compétences égales, qui lutte contre les discriminations à l'embauche, plus de la moitié des entreprises et des cabinets de recrutement interrogés reconnaissent qu'ils hésitent à recevoir en entretien les plus de 45 ans.

Principales craintes : le niveau de salaire, la difficulté à manager et le temps rester à travailler. Et puis, sans rapport direct, 70% des Français se disent gênés pour négocier leur salaire au moment de l'embauche.

Seulement une personne sur huit assure en parler sans peine. Les plus à l'aise avec la question sont les Indiens, selon ce sondage réalisé dans plusieurs pays par Monster. Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, les Américains sont également près de 60% à être gênés par la question.

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