"La grande démission" : Maxime, devenu conseiller indépendant après s'être vu refuser une rupture conventionnelle
Quand on travaille dans l'informatique et dans la banque, ces temps-ci, on est très sollicité. "Je crois que j’ai un record à 10 ou 15 sollicitations dans la journée. Beaucoup par des chasseurs de tête, un petit peu en direct aussi. Ce sont des vagues, on sent que c’est une histoire de budget. En janvier-février, il y a une grosse sollicitation. En septembre, aussi", explique Maxime Derambure. Maxime demande à sa direction de réévaluer son salaire, de s'aligner avec les propositions qu'il reçoit. Refus. Mais ça n'est pas la seule raison qui va le pousser à partir. Il évoque "une grosse transformation" dans son entreprise. "Cela aurait pu être quelque chose de très intéressant et au final, de ma perception en tout cas, c'est en train de mal tourner et cela fait que l’on perd tout notre sens, on ne comprend plus pourquoi on fait les choses. L’élément déclencheur, c’est lorsque j’ai demandé un alignement de mon salaire par rapport aux offres que je pouvais recevoir."
Maxime fait alors une demande de rupture conventionnelle. Refusée elle aussi. Âgé de 36 ans, il choisit la voie de l'indépendance, sans filet de sécurité, mais sans trop de crainte non plus. Conseiller indépendant, Maxime savoure à l'avance la possibilité de reprendre son rythme de travail en mains, poser des vacances quand il le veut, se consacrer s'il le souhaite à des projets personnels.
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