Le grand malaise des cadres
Jean-Philippe Bouilloud publie cette semaine "Entre l'enclume et le marteau" aux éditions du Seuil.
Les enfants d'immigrés font aussi bien que les autres
Contrairement à une idée reçue, le fait d'être un enfant d'immigré n'est pas un frein, par exemple, pour devenir cadre. Une nouvelle étude du ministère du travail montre que c'est l'origine sociale qui peut entraver la réussite professionnelle. Que l'on soit enfant d'immigré ou issu d'une famille française de souche, c'est la profession des parents - et pas leur origine ethnique - qui conditionne le parcours et la carrière.
Alors, en moyenne, les enfants d'immigrés occupent plus souvent que les autres des positions sociales défavorisées : 45% d'entre eux deviennent ouvriers, par exemple, et 8% seulement deviennent cadres... Mais cette situation ne serait pas liée au fait qu'ils soient issus de l'immigration... mais à la position sociale, au type de profession, qu'occupent leurs parents. Cette reproduction de la catégorie sociale est à peu près la même pour les enfants d'immigrés que pour la population générale...
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