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Les deux-tiers des cadres estiment qu'il faut un bon réseau pour réussir

Avez-vous un bon réseau ? Non, répondent la plupart des cadres, dans une étude menée par HEC. A l'exception des jeunes, qui cultivent beaucoup plus leurs relations que les seniors.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Les deux-tiers des cadres estiment qu'il faut un bon réseau pour réussir © Maxppp)

Pour réussir dans un monde en crise, mieux avoir un bon réseau. C'est l'avis des deux-tiers, pile 66%, des cadres interrogés par HEC et le Boston consulting group que nous avons pu consulter. L'importance du réseautage, du "networking" comme on dit aussi, est désormais entrée dans les têtes. Au point que 59% des cols blancs sondés par Ipsos reconnaissent qu'entretenir et développer son réseau, cela suppose d'apprendre des méthodes et des techniques.

Et pourtant, les cadres sont une majorité à regretter de ne pas consacrer assez de temps à développer et entretenir leur réseau. Plus d'un sur deux estime d'ailleurs "ne pas avoir un assez bon réseau". Ces anciens de HEC, qui font souvent partie du "top management" comptent en moyenne 64 personnes dans leur cercle de confiance - des gens à qui ils peuvent demander une recommandation ou des conseils -, et 110 contacts sur les réseaux sociaux professionnels comme Linkedin et Viadéo.

Mais l'importance du réseautage est bien plus présente chez les jeunes cadres de moins de 30 ans que chez leurs aînés. Ils sont 86% à trouver que le réseau est indispensable pour progresser. Contre 66% chez les plus de 30 ans. Ils sont également presque deux fois plus nombreux que les "anciens" à prendre du temps pour bichonner leur réseau. Une génération "digitale native", née avec un clavier sous les doigts, qui, selon cette étude, est également née avec une conception décomplexée et utilitariste du réseautage.

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