Cet article date de plus d'onze ans.

Recrutement : les sites de "matching" pour trouver un travail auquel vous n'avez pas pensé

Les ordinateurs et leur puissance de calcul permettent désormais aux candidats de se voir proposer des postes auxquels ils n'auraient pas pensé à postuler. Une technique de recrutement qui s'appelle le "matching de compétences" et qui monte en France.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

Les sites d'emploi qui font du "matching de compétences" prennent de l'ampleur en France. Ils permettent à des gens qui recherchent un emploi d'un côté, et à des entreprises qui proposent un travail de l'autre d'entrer en correspondance. Et ce alors que ni le chercheur d'emploi n'aurait même pas pensé à faire acte de candidature pour ce poste et que le recruteur de son côté n'aurait pas orienté ses recherches vers ce type de postulant.

 

"Entrer en correspondance", "faire se rencontrer" : en anglais, ça se dit "to match". Le matching.

C'est donc une nouvelle technique de recrutement. On prend un CV, on l'analyse, on fait ressortir les mots importants, on établit des correspondances. Et puis on prend une offre d'emploi. On l'analyse, on fait ressortir les compétences demandées. On fait se rencontrer le tout. Et ça donne un recrutement.
"On", ce sont des ordinateurs. Et plus précisément des algorithmes, de la puissance de calcul.
Pour Marko Vujanisovic, président de Météojob, le matching de compétences fonctionne sur le même principe que "Meetic". "Le système cherche automatiquement les annonces qui correspondent le mieux à son profil. On fait un million de calcul quand un candidat s'inscrit chez nous".

En France le travail coûte cher, mais les bureaux aussi

Pour être précis, les bureaux coûtent cher, très cher. Même à Paris. La capitale se place juste derrière Londres et Moscou dans le palmarès des villes européennes où le prix du mètre carré pour y travailler est le plus élevé. Londres caracole donc en tête de ce classement. La City, mais aussi le quartier des Docks et la rive Sud attirent les entreprises technologiques de pointe qui sont prêtes à payer près de 1.350 euros par an du mètre carré pour un bel emplacement. BNP Paribas vient d'ailleurs de casser sa tirelire pour s'y offrir 15.000 mètres carrés du meilleur chic.

Paris, troisième, est quand même loin derrière, avec un peu moins de 800 euros pour être situé dans le QCA, le quartier central des affaires, soit le 8e, une partie du 1er, du 7e, du 9 et du 16e arrondissements. Google, Free, Meetic et plus récemment LeBonCoin y ont installé leurs quartiers, mais ce sont encore les juristes et les financiers qui règnent sur ces beaux quartiers.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.