Une idée, un boulot : reprendre une entreprise, un parcours semé d'embûches
Après treize ans passés chez Décathlon et y avoir gravi tous les degrés de l'échelle, Nicolas Girault s'est lancé dans la reprise d'entreprise. Ce grand voyageur et passionné de vélo - il a récemment bouclé un "tour du Moyen-Orient" en VTT - formé par son parcours professionnel à la débrouille en toutes circonstances, a découvert les difficultés pour un particulier de racheter une société.
Il a fini par jeter son dévolu sur Conformousse, à Bapeaume près de Lille, qui fabrique de la mousse pour garnir les meubles, sans rien connaître au secteur.
Pour faire repartir l'entreprise, l'ancien de Décathlon la lance en parallèle dans une nouvelle activité : la literie sur mesure. Du coup, la société produit sa matière première elle-même. Depuis la reprise, quatorze personnes ont été embauchées.
Pour cette reprise de l'entreprise, Nicolas Girault aura dû emprunter 150.000 € et débourser 150.000 € de sa poche. Pour réunir une telle somme, l'entrepreneur a épluché les subventions. Il a par exemple obtenu un prêt d'honneur d'Initiative Ternois Artois , une association membre du réseau Initiative France, qui aide les créateurs d'entreprise. Conseil de Nicolas Girault aux candidats à la reprise d'entreprise : ne pas se laisser décourager par la hauteur de l'investissement et prendre le temps de chercher les aides de toutes sortes... qui sont souvent bien cachées.
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