Les hôteliers louent leurs places de parking
Et ce sont des places libres là où il n y en a pas, c’est à dire surtout en pleine ville où la règlementation oblige un hôtel à proposer une place pour trois chambres, et même, une pour deux, quand on s’éloigne un peu du centre. Ces parkings valent une fortune. Il faut compter 20, parfois 50.000 euros pour construire une place en sous-sol. Pourtant difficiles à rentabiliser pour un hôtelier, ce n’est qu’un plus, un service rendu à sa clientèle. Or ces places sont inoccupées 25% du temps.
L’hôtelier ne change pas pour autant de métier
Il met simplement, à disposition, ses parkings : signale à la start-up que les places sont à louer ou ne le sont plus, selon les heures et les jours, c’est très souple. Il peut espérer en tirer quinze à 30.000 euros par an et il ne s’occupe plus de rien. Zenpark fait le reste, c’est le 1er opérateur européen de parkings partagés automatisés. Tout passe par l’application. L’automobiliste abonné va repérer la place libre sur son smartphone et finalement, hôtel ou pas, ce n’est pas le sujet.
Ce qui intéresse peut être plus l’automobiliste, c’est le tarif de cette place qui tombe à pic
Elle est en moyenne 25% en dessous du tarif d’un horodateur de grande ville et 40% sous le prix d’un parking classique, type Vinci. Il existe toutes sortes d’abonnements : à la semaine, à la journée, à la carte à partir d’une heure, plus fin encore, là où vous travaillez, vous payez votre place pendant les heures de bureau seulement et, à l’inverse, près de chez vous, vous réservez les nuits et les week-ends.
Tout le monde est censé y gagner
Le malheureux qui tourne, c’est une évidence. En ville, un automobiliste sur trois en circulation est, en réalité, à la recherche d’une place. L’hôtelier espère lui un peu de passage supplémentaire, par exemple, dans son restaurant s’il en possède un. Et c’est bon pour son image, il n’est plus l’opposant systématique à toute économie collaborative. Il peut même utiliser l’appli pour ses propres clients si besoin. Pour Zenpark, c’est la possibilité de se développer plus rapidement dans une douzaine de grandes villes : Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lille, entre autre.
Et puis les villes elles-mêmes peuvent être intéressées parce que toutes ces voitures à la recherche d’une place, ça pollue, ça représente 20% des émissions de CO2.
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