Jean Germain jeté aux chiens ?
Tristesse et colere au Sénat, aujourd'hui. Alors que le Président tunisien y était convié, à l'occasion de sa visite en France, c'est une autre actualité qui a pris les devants.
Ce décès, soudain, à quelques heures du début de son procès. Jean Germain explique dans une lettre qu'il redoutait d'être poursuivi par le Procureur, pour "des raisons plutot politiques".
"C'est insupportable", ajoute t il. Dans les salons du Palais du Luxembourg, les senateurs et senatrices n'en revenaient pas. Et oui, pour eux aussi, cette "chasse systématique aux politiques", dénoncée par jean Germain, existe.
Une chasse qui serait donc menée par la justice. pas des ennemis politiques. Mais aussi par nous, la presse, semble t il. Son avocat emploie un terme bien connu pour decrire le travail des journalistes: "les chiens". Jean Germain aurait été jeté en pâture. "Chiens", le même mot lancé par Francois Mitterrand en 1993. Un autre homme politique s'était alors donné la mort, ne supportant pas d'être soupconné d'avoir fait un prêt de maniere illegale. C'etait Pierre Beregovoy. C'etait sur les bords de la Nièvre.
22 ans après, Jean Germain, décrit comme un homme droit, s'est donné la mort près des bords de Loire.
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