La photographie, l'indispensable obsession
Dans un genre mutique, les photographes ont du mal à conter leurs obsessions.
Au Salon, les amateurs, venus en masse, sont nettement plus prolixes, à tout questionner, à vouloir tout savoir.
Personne ne peut, ou ne veut, leur reprocher.
Mais.
Ce sont comme deux mondes, sous un même chapiteau.
L'un quasi muet, l'autre en demande de mots.
L'un prompt à se glisser dans les silences, l'autre dont la voix peut claquer à chaque page de son album de vacances.
Reste : la photographie, le lien, l'image, sacro-sainte obsession.
Comme pour voir l'indicible.
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