Bioderma : "Le secteur de la dermocosmétique est en croissance de près de 8%"

Bioderma : la contraction de biologie et dermatologie. C'est aussi le nom de la marque, fondée en 1977 par Jean-Noël Thorel, un pharmacien passionné de biologie. Il va révolutionner le marché de la dermocosmétique au début des années 90, en inventant l'eau micellaire, un soin démaquillant qui prend soin de la peau.

Une bouteille d'eau micellaire vendue chaque seconde dans le monde

"Il s'en vend une par seconde dans le monde", détaille David Durand, directeur de l'innovation chez Naos, propriétaire de Bioderma. La marque, qui a réalisé près de 800 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année, est présente dans une centaine de pays. Elle compte 45 filiales et 3.300 collaborateurs.

L'enseigne continue de se développer, à l'image du secteur de la dermocosmétique : près de 8% de croissance en 2024, et plus de deux milliards d'euros de chiffre d'affaires. David Durand n'est pas surpris : "Les patients vivent de plus en plus dans des zones sujettes au stress, à la pollution. Un environnement qui est quand même compliqué, et donc ces clients se tournent vers des marques qui se basent avant tout sur la sécurité et l'efficacité. Et quoi de plus naturel que le circuit pharmaceutique pour trouver ses marques ? Ce qui explique que les marques vendues en pharmacie sont nombreuses."

150 chercheurs pour élaborer les produits

Les produits sont fabriqués à Aix-en-Provence, dans le sud de la France. David Durand développe : "On a 500 collaborateurs qui travaillent chaque jour dans nos usines. On a 150 chercheurs qui travaillent dans les laboratoires de recherche, en partenariat avec des dermatologues, des pharmaciens, biologistes, et c'est basé sur un principe de recherche fondateur, à travers de toutes nos marques. On considère la peau comme un écosystème, et donc on préserve de manière durable les ressources de la peau, et on réapprend à la peau à se redéfinir, à s'adapter naturellement".