Chaussettes Archiduchesse : "la référence couleur du made in France"

Fondée il y a quinze ans, la marque poursuit sa production dans le Limousin. En diversifiant ses produits, pour faire face aux difficultés économiques.
Article rédigé par Victor Matet
Radio France
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Marie Gombero, directrice des chaussettes Archiduchesse (VICTOR MATET / RADIO FRANCE / FRANCE INFO)

Il ne faut pas chercher bien loin pour comprendre d'où vient le nom de la marque. L'origine vient de l'une des phrases les plus compliquées à prononcer de la langue française (ce qu'on appelle un virelangue ou fourchelangue) : Les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches, archisèches ?

Créée en 2009 à Saint-Etienne, Archiduchesse se donne pour premier objectif de produire des chaussettes chaudes et colorées, pour se donner un peu de chaleur et d'énergie l'hiver. "Puis quand la marque a changé de mains en 2017, la gamme a été élargie à des chaussettes à paillettes, des chaussettes fantaisie, des éditions limitées", explique Marie Gombero, directrice de l'enseigne.

Une fabrication française avec des produits étrangers

Associée à la Maison Broussaud, dans le Limousin, Archiduchesse propose des chaussettes 100% made in France. Fabriquées donc en France, même si les produits viennent d'ailleurs : "Le coton est importé d'Inde", détaille Marie Gombero. La marque produit 130.000 paires par an, dont 20.000 sont commandées via son site. Au sein d'un marché de 300 millions de paires annuelles, en France.

Avec un prix moyen de 13 euros la paire, Archiduchesse s'adresse aux 25- 55 ans. "On a environ 60% de femmes qui achètent, et 40% d'hommes. Notre client type, c'est quelqu'un qui aime la couleur et qui aime la qualité française", résume Marie Gombero.

Des difficultés économiques

La directrice reconnaît qu'à l'image du secteur du textile, la marque "souffre également. On survit". Après pourtant une période faste en 2020-2021, quand les commerces physiques étaient fermés en raison du Covid. "On a fait plus d'un million de chiffre d'affaires. Là, c'est plus difficile."

Quant aux conséquences néfastes de l'industrie du textile sur l'environnement, "on n'y échappe pas, admet la directrice. Nous, ce qu'on essaye de mettre en place, c'est un système pour recycler les chaussettes. On essaye aussi de bien gérer nos stocks et de ne pas surproduire."

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