Sacs Hindbag : "Rendre l'éthique accessible grâce à des prix très abordables"

La marque, créée il y a près de 10 ans, vient d'ouvrir son premier magasin, à Paris. Et continue de mettre en avant sa vocation sociale, en participant à l'émancipation des femmes indiennes employées à travers une ONG.
Article rédigé par Victor Matet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4 min
Le sac polochon sport, l'un des bestsellers de la marque. (HINDBAG)

En 2012, Pierre Monnier, alors étudiant en commerce, s'allie avec une ONG indienne afin de réaliser des petits sacs en toile, des tote bags, pour la communication d'entreprises. 

Trois ans plus tard, la marque Hindbag voit le jour. Et en 2019, l'activité "bananes et sacs à dos" est lancée. Avec des dizaines de milliers de ventes à la clé. Principalement sur Internet, même si Hindbag possède désormais une boutique à Paris, en plus des multiples points de vente. La marque a enregistré, en 2023, 7 millions d'euros de chiffres d'affaires. 

La mode de la banane 

Pour expliquer ce succès, Isabelle Spiri, la directrice d'Hindbag, met en avant le retour de "la mode de la banane". "Nous avons été un des premiers, ces dernières années, à faire ce produit", avance-t-elle. La force d'Hindbag, d'après la dirigeante : "rendre l'éthique accessible grâce à des prix très abordables". 

Travailler à l'émancipation des femmes indiennes

La mission d'Hindbag est dès le départ écologique et solidaire. La marque travaille avec une ONG indienne, basée à New-Delhi, qui œuvre à l'émancipation des femmes. "On recrute des femmes de quartiers défavorisés, au nord de Delhi. On les forme à la couture, au début elles ne savent rien faire. Et elles montent en compétences, au fil des années", détaille Isabelle Spiri.

Ces femmes sont rémunérées environ trois fois le salaire moyen indien. Et leurs enfants sont scolarisés dans une école au sein de l'ONG. Cette alliance avec cette ONG est-elle un prétexte pour produire moins cher en Inde ? Pas du tout, se défend la directrice d'Hindbag, qui assure que "produire en Inde, au sein d'une ONG, ne coûte pas moins cher que de produire en France."

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