C’est une chanson qui nous ressemble. Yvette Guilbert, la Belle Époque à New York
En partenariat avec l’exposition C’est une chanson qui nous ressemble – Succès mondiaux des musiques populaires francophones à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts, ces chroniques reviennent en détail sur chacune des histoires qui y sont présentées.
Si je vous demande de quand date cette chanson, vous serez bien embarrassé. Le son n’est pas mauvais, c’est donc de l’enregistrement électrique – un 78 tours de 1934, en l’occurrence. Mais vous savez qu’il s’agit d’Yvette Guilbert, dont vous connaissez les portraits par le peintre Henri de Toulouse Lautrec – mort en 1901.
Donc vous vous dites : c’est une chanson de la fin du XIXe siècle, le caf’conc’, la Belle époque, tout ça… Eh bien non. Ce sont des paroles de Paul de Kock, mort en 1871, une vingtaine d’années après avoir écrit ce texte qu’Yvette Guilbert a mis en musique en 1927.
Mais la Madame Arthur dont parle Paul de Kock dans ce texte écrit vers 1850, donc, cette Madame Arthur est un personnage fictif de lorette des années 1829-1830 – des courtisanes élégantes et raffinées qui vivaient des cadeaux de leurs riches amants.
Dans cet épisode de C’est une chanson qui nous ressemble, vous entendez des extraits de :
Yvette Guilbert, Le Fiacre, 1934
Yvette Guilbert, I Want Yer Ma Honey, 1907
Yvette Guilbert, Le Fiacre, 1934
Yvette Guilbert, Partie carrée, 1934
Yvette Guilbert, Madame Arthur, 1934
Vous pouvez aussi prolonger cette chronique avec le livre C’est une chanson qui nous ressemble aux éditions du Patrimoine.
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