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Le vieux refrain de la pauvreté de l'hôpital

Alors que l'on a appris cette semaine que le rythme des fermetures de lits a été soutenu en 2021, revenons sur la manière dont nos chanteurs rendent compte depuis longtemps des difficultés de l'hôpital. 

Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Comment la chanson rend-elle compte depuis des décennies des difficultés de nos hôpitaux ? (Illustration) (LWA/DANN TARDIF / STONE RF / GETTY IMAGES)

Parfois, sur des albums discrets de chanson française, on saisit un peu de la réalité historique de notre pays. Ici, une chanson de Benoît Tranchand, en 2019, navigue dans un hôpital ordinaire. Et on comprend mieux la statistique révélée par le ministère de la Santé lui-même, mardi dernier : 4316 lits d’hôpital ont encore été supprimés en France en 2021. Ce qui porte à plus de 21 000 lits supprimés entre fin 2016 et fin 2021.

La tendance est ancienne : il y a eu 10 000 lits d’hôpital supprimés pendant le quinquennat  de François Hollande, et 37 000 lits supprimés pendant le mandat de Nicolas Sarkozy. Et plus tôt encore…  

Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actu ce week-end, vous entendez des extraits de :  

Benoît Tranchand, Hôpital, 2019

Le Muppet Show, Les Vétérinaires à l'hôpital, 1978

Guy Béart, Hôtel Dieu, 1968

Pierre Perret, L'Hôpital, 1979

Claire, Silence hôpital, 1976

Kamini, Marly-Gomont, 2007

Serge Reggiani, Villejuif, 1968

Bérurier Noir, Lobotomie Hôpital, 1983

Stupeflip, La Menuiserie, 2011

Benoît Tranchand, Hôpital, 2019


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Notre série de chroniques de l'été 2022, Derrière nos voix, est toujours réécoutable en scrollant vers le bas ee cette page.

Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.

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