Cet article date de plus de douze ans.

Chansons de naufrages

Le drame du Costa Concordia nous rappelle toute la mythologie chantée des drames de la mer, à commencer par le naufrage du Titanic, il y a un siècle exactement.
Article rédigé par Bertrand Dicale
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Le naufrage du Costa
Concordia
ravive dans notre mémoire collective le souvenir de ces
terrifiants naufrages de jadis, ou plutôt de cette peur constante que nous
inspire la mer – ou plutôt la fatalité des navires qui coulent et, comme le
chante Damia dans Les Naufragés en 1935, des matelots et passagers
disparus dans les flots.

L’immense paquebot italien
couché sur le flanc, les heures de panique qu’ont vécu les passagers, l’attente
désespérée des familles des disparus, tout cela nous renvoie à un autre temps,
à une époque pendant laquelle on chantait chaque naufrage dans des complaintes
fortes en vibrato pathétique, et évidemment au sommet de la mythologie du
naufrage, la tragédie du Titanic en 1912 – il y a un siècle.

Les chansons de la chronique d’aujourd’hui : Les Naufragés par Damia (1935), Le
naufrage du Saint-Philibert
par Evelyne
Rambaud (1931, enregistré en 2007), Le
Naufrage de l’Hilda
par Charles
Quimbert (1905, enregistré en 2007), Histoire
des naufragés du Guédon
par Maurice
Artus (vers 1910, enregistré en 2007), Complainte du Titanic par Arnaud
Maisonneuve(1989), Titanic par Serge Lama (1996), L’Avenir incertain du Titanic par Paris Combo (2002), Manureva par Alain Chamfort (1979).

Vous pouvez également
suivre l'actualité de cette chronique

Le livre qui accompagnait notre
chronique de cet été, Les chansons
qui ont tout changé
, est sur le kiosque de Radio-France et
en librairie avec sa cinquantaine
d'histoires de chansons historiques, de Ne
me quitte pas
de Jacques Brel à Didi
de Khaled, de Rock Around the Clock
par Bill Haley à Mignonne allons voir si la
rose
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