Accident d’Air Algérie : le givrage des sondes "moteur" à l’origine du drame
Après avoir analysé le FDR, la boite noire qui regroupe l'ensemble des données du vol, les enquêteurs ont pu clairement identifier la cause de l'accident : un givrage des sondes des moteurs.
A partir d'informations erronées transmises par ces capteurs, l'Automanette a envoyé un message de réduction de poussée aux moteurs.
Conséquence : La vitesse de l'avion a diminué se traduisant par une action à cabrer du pilote automatique afin de maintenir l'altitude, le niveau de vol. L'incidence de l'avion a augmenté jusqu'au décrochage. Les paramètres enregistrés sur le FDR indiquent qu'à aucun moment, les pilotes ont tenté de récupérer ce décrochage, ni même d'activer les systèmes "anti-dégivrage".
Que ce sont-ils dit, en revanche, avaient-ils conscience de la situation. Impossible de le savoir, puisque le Cockpit Voice Recorder n'a pu être exploité, sans doute défectueux avant ce vol tragique.
Ce n'est pas la première fois qu'une telle situation se produit
Le BEA fait part de deux autres cas, en juin 2012 et juin 2014, dont sur un autre MD de Swiftair mais là sans conséquence dramatique, puisque détectés et corrigés à temps par les équipages. Le rapport final du Bureau Enquêtes Analyses doit être publié d'ici la fin de l'année.
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