Aigle Azur : La desserte avortée de Bagdad
20 ans après la première guerre du Golfe, la compagnie française espérait ainsi devenir le premier transport européen à assurer une ligne directe avec la capitale irakienne. Un pari sur l’avenir. Aigle Azur comptait sur une véritable relance de la vie économique et la fin des attentats terroristes. Mais un an après, même si l’aéroport est sécurisé, Aigle Azur ne dessert plus Bagdad. Areski Idjérouidène, président du conseil de surveillance d’Aigle Azur reconnaît le constat d’échec.
Aigle Azur comptait sur une véritable relance de la vie économique et la fin des attentats terroristes.
Outre des coûts de sûreté extrêmement élevés, Aigle Azur, a également du faire une guerre des prix sur la destination. L’aller retour annoncé à un tarif aux alentours de 1500 euros ne lui a permis d’être rentable, face à des compagnies plus importantes, comme Turkish Airlines, la Royal Jordanian, Emirates ou Etihad.
Bassorah, comme solution de repli pour Aigle Azur. Des discussions sont en cours, mais rien n’est encore arrêté. L’Irak, un jour, et peut-être aussi Tripoli, en Libye.
Reste là aussi, à sécuriser l’aéroport et l’équiper d’un nouveau radar, l’ancien ayant été détruit lors des bombardements de l’OTAN lors de la chute de Kadhafi.
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