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Chronique du ciel: Les aéroports face au digital

Si le digital, facilite la vie des passagers avec toute une série d’applications sur smartphone, comme la carte d’embarquement numérique, pour les gestionnaires d’aéroports, ces technologies digitales ne sont pas forcément une bonne affaire.

Article rédigé par franceinfo, Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Zone de magasins détaxés à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. (GETTY IMAGES)

Une récente étude du cabinet Roland Berger, pointe du doigt, les menaces d’uberisation que font peser ces technologies digitales, sur deux sources de revenus essentiels que représentent les commerces et les parkings d’aéroports. directement visées les ventes en duty free.

L'étude met en avant deux types de concurrents sur les ventes en duty free, sur lesquelles les aéroports règnent en maître avec 58% des ventes.

Amazon débarque dans les aéroports

Les compagnies aériennes qui développent, grâce à internet, des offres beaucoup plus larges que celles proposées jusqu'ici dans les catalogues à bord et les chariots des hôtesses et stewards et l'arrivée d'Amazon dans les aéroports.

Certaines compagnies créent des plateformes internet qui permettent de précommander les achats en amont du vol et de les récupérer soit à bord soit à l'arrivée sur le lieu de destination, soit enfin au domicile du passager.

"Les aéroports pourraient perdre entre 2,5 et 5 milliards de dollars de recettes au cours des cinq prochaines années s'ils ne réagissent pas. 3 à 6% de la marge opérationnelle est à risque", explique Xavier Aymonod de l’équipe transport au cabinet Roland Berger.

Les parkings, eux pourraient se vider progressivement avec les nouvelles modes de transport, comme les vtc, ou les futures voitures connectées capables de rentrer au domicile de leurs propriétaires.

Entre deux et cinq milliards de dollars de pertes

Selon cette étude, les aéroports pourraient perdre entre 2 et 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années et 5 à 6% de leur marge opérationnelle.

Rappelons que les aéroports vivent essentiellement des redevances versées par les compagnies pour l’utilisation de leurs installations, et des revenus issus des boutiques.

Face à ces menaces, la parade existe ajoute l’étude. créer leurs propres plates formes internet en s’associant les compagnies aériennes et d’autres aéroports.

 

 

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