Viande de cheval : des clients plus nombreux mais plus méfiants
Noël Droz-Bartholet
est boucher chevalin. Chaque jeudi matin, il gare son petit camion blanc sur le
marché de Pontarlier. Et comme d'habitude, il ne vend que des morceaux de viande
provenant de la même bête, en l'ocurrence un poulain comtois abattu la semaine
précédente. Un poulain dont la fiche d'identité est placée bien en évidence sur
la vitrine du comptoir : " C'est pour montrer aux gens que c'est bien du poulain
comtois, né ici, découpé ici, abattu ici... il n 'y a pas plus transparent " .
Des clients plus nombreux mais plus méfiants
Les
clients sont un peu plus nombreux depuis le fameux scandale, assure Noël. Mais ils sont plus vigilants aussi : " Depuis l'histoire de Findus, ils demandent souvent
d'où vient le cheval, il faut les mettre en confiance" . Les clients l'avouent eux-mêmes, il est important de vérifier la traçabilité de la viande.
Mais pour le boucher, pas de problème, malgré le scandale, il repart rarement chez lui avec du stock.
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