À l'origine de rumeurs ou stars des réseaux sociaux, les chats ont toujours été victimes de fables

Si une taxe annuelle canine existe bien en Allemagne, l'instauration d'une taxe sur les chats, en France, relève de la rumeur. Le gouvernement a démenti réfléchir à une telle éventualité.
Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Selon le magazine allemand "Die Zeit", les chats sont aujourd’hui 127 millions en Europe, dont 15 millions en France. (JEAN-FRAN?OIS FREY / MAXPPP)

La rumeur selon laquelle le gouvernement français pourrait instaurer une taxe sur les chiens et les chats comme en Allemagne, s’est répandue durant ce mois d'octobre sur les réseaux sociaux. Une fausse information démentie par le gouvernement. Pas vraiment de quoi fouetter un chat. Après tout, les félins de compagnie, avec leur air mystérieux, ont toujours été victimes de fables, de rumeurs ou de légendes. Au Moyen-âge, on les accusait d’être de mèche avec le diable pour propager la peste. Des mythes qui perdurent encore aujourd’hui comme celui répandu par l’Église au XIIe siècle, selon lequel les chats noirs porteraient malheur, ce qui explique pourquoi tant félins à la fourrure de jais se retrouvent abandonnés dans des refuges et ont tant de mal à trouver un foyer. Voilà pourquoi les chats craignent tant les rumeurs. On le dit d'ailleurs : "chat échaudé craint l’eau froide"

Victimes de leur succès

Comme le notait récemment le magazine allemand Die Zeit, les chats sont aujourd’hui 127 millions en Europe, dont 15 millions en France, ce qui représente un chiffre supérieur à celui du Royaume-Uni ou de l’Italie. Pourtant leur domestication n’est pas si ancienne puisque c’est seulement il y a 10 000 ans que les chats ont commencé à se mêler aux hommes dont les réserves de grain attiraient les souris. Une nourriture remplacée aujourd’hui le plus souvent par des croquettes et de la pâtée qui rapporte gros aux industriels de l’alimentation animale. Plus de deux milliards d’euros par an juste en Allemagne selon Die Zeit. Avoir un chat, chat coûte cher, mais ça peut aussi rapporter gros. Lorsque les chats deviennent des stars sur les réseaux sociaux. Des "chats-fluenceurs" comme Whit Coffee Cat, Hello Luna Rose ou encore Nala, une chatte de Californie sauvée d’un refuge qui a la particularité de loucher. Elle compte plus de quatre millions d’abonnés sur Instagram. Avec ces vidéos cocasses, ses "propriétaires" ont déjà gagné plus de 100 millions de dollars. D’immenses fortunes qui en réalité indiffèrent totalement les chats. 

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