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La fonction publique européenne à l'unisson des efforts communs

Le nombre de fonctionnaires européens va diminuer de 5% d'ici 5 ans, 1% par an. Ils travailleront plus longtemps, et partiront à la retraite plus tard. Une réforme que Bruxelles conçoit comme une contribution communautaire à l'effort général d'économie.
Article rédigé par Anja Vogel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La réforme de la fonction publique européenne a commencé dès 2004, avec les propositions du Britannique Neil Gordon Kinnock, chargé de la réforme administrative dans la Commission Prodi. Son successeur actuel, le Slovaque Maros Sefcovic, a décidé de la poursuivre et même de l'amplifier.

En tout la réforme doit permettre d'économiser plus de 9 milliards d'euros d'ici 2020, mais aussi de rendre la fonction publique plus efficace. Avec des concessions importantes en termes d'effectifs. Ceux-ci vont en effet être réduits de 5% d'ici 2017, au rythme de 1% par an, alors que la charge de travail ne cesse d'augmenter et que l'Union continue de s'élargir.

Pour compenser cette diminution, les fonctionnaires travailleront davantage, 40h par semaine, mais surtout l'âge de la retraite a été reculé à 65 ans, avec une possibilité de 67 ans... Le Parlement européen proposait même 70 ans, souligne le Vice-président de la Commission, en charge des relations interinstitutionnelles et de l'Administration.

Si tous les départs à la retraite ne seront pas remplacés, la fonction publique européenne poursuit néanmoins son renouvellement, du côté des nouveaux pays membres mais surtout des anciens, comme la France: ainsi 60% des directeurs et directeurs généraux de la Commission européenne sont sur le point de prendre leur retraite. Maros Sefcovic souligne qu'il est très attaché à la diversité culturelle et à l'origine géographique multiple de ses fonctionnaires.

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