À Londres, la beauté des jardins britanniques est à l'honneur lors du Chelsea Flower Show
C'est l'une des plus grandes manifestations horticoles de la planète. Le Chelsea Flower Show a ouvert ses portes le 22 mai à Londres.
Le Chelsea Flower Show, c'est LA célébration annuelle du génie du jardinage britannique à Londres. On peut y admirer des créations plus spectaculaires les unes que les autres. Créé en 1993, le "salon" horticole" a rouvert ses portes, mardi 22 mai, à Londres, pour une nouvelle édition.
Un événement mondain
Après les régates d'aviron, les courses de chevaux et Wimbledon, il faut aussi compter sur cette exposition d'horticulture retransmise chaque après-midi sur la BBC, parmi les événements les plus huppés de la capitale anglaise. Environ 500 exposants sont présents et comme à chaque édition l'un d'entre eux est élu "gagnant" du Chelsea Flower Show.
Cette année, c'est le paysagiste Chris Beardshaw qui a remporté la compétition avec son jardin en hommage au travail de la NSPCC, la société nationale pour la prévention de la cruauté envers les enfants. Un jardin qui d'après son créateur évoque "la transformation émotionnelle que les enfants ressentent après avoir été pris en charge par la NSCPP". Ici, nous sommes dans un espace où le jardinage est élevé au rang d'art éphémère et où chaque Britannique peut devenir juge, moyennant un ticket d'entrée qui oscille entre 70 euros et 150 euros.
Place à l'imagination
Cette année il y aussi de la place pour des jardins un peu plus sauvages, comme celui de Matt Keightley qui a conçu le "RHS Feel Good Garden", un espace très naturel et désordonné, conçu pour aider les esprits les plus stressés à décompresser.
Il y a également le "Jardin au citronnier" avec ses bouteilles en plastiques ou en canettes en métal (utilisées comme pots de fleurs), ses arbres fruitiers de Méditerranée qui donne d'ailleurs un sens à ce rassemblement. Pour le créer, le paysagiste Tom Massey s'est inspiré de l'ingéniosité des réfugiés, principalement syriens, du camp de Domiz dans le nord de l'Irak. Ces derniers ont su recréer des jardins et des potagers sur la terre désolée et aride du Kurdistan, bien loin du climat humide londonien.
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