Haïti, cinq ans après le séisme
Même si 90% des sinistrés ont été relogés, plus de 75.000 personnes survivent encore dans des camps de fortune, principalement à Port-au-Prince. L'extrême pauvreté est toujours massive dans le pays plus de 70% des habitants vivent avec moins de deux dollars par jour.
L'État tente d'attirer les investisseurs étrangers, pour créer de l'emploi, en vain. Les entreprises ne se bousculent pas pour venir investir en Haïti et c’est facilement compréhensible car le pays est plongé dans une crise politique interminable. Le Parlement a cessé de fonctionner, parce qu'aucune élection n'a été organisée depuis trois ans. Le président est donc libre de gouverner le pays par décret. Sans stabilité politique, il n’y a donc pas de création d’emplois et donc la pauvreté perdure. Ce cercle vicieux du sous-développement inquiète car dans ces conditions une catastrophe comme celle de 2010 pourrait se répéter.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.