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En un mot. Macron draguouille les maires de France

Le mot de l'actu du jour est maire. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.

Article rédigé par Nathalie Bourrus
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Emmanuel Macron devant le congrès des maires de France, le 23 novembre 2017. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Les maires de France se sont réunis pendant trois jours, porte de Versailles, à Paris. C'est leur 100e congrès annuel.

Le mot du jour est maire. Mot qui vient du terme major, sorti d’un ouvrage de droit datant du IXe siècle. Et qui signifie : celui qui administre le village, pour le compte du seigneur. A entendre les maires, cette définition serait parfaitement d’actualité. Ils sont donc enfermés depuis trois jours, comme des majors en cage.

Ah mais non ! mercredi soir, c’était la sortie, THE soirée. À l’Elysée… "Chez le Seigneur", raillent certains maires. Waouh… La journée du patrimoine, à côté c’est de la gnognotte. Ils ont même eu le droit, d’aller de salons en salons. Ça devait être magique. "Pas du tout ! C’était le dîner de con", ont lancé des mauvais joueurs. Les mauvais bougres de maires, qu’ils sont ! Pff… y’en a toujours, pour tout gâcher, tout noircir. Des menteurs, en plus ! Ce n’était pas un dîner, c’était un cocktail.

Bande de jaloux

Un cocktail de scènes surréalistes, parait-il. (Je n’y étais pas, il est vrai… j’aurais pourtant adoré, vous imaginez bien). Il fallait voir, parait-il, les seigneurs des lieux, Emmanuel et Brigitte, aller de main en main, de groupe en groupe. "Ridicule", disent d’autres maires. Bande de jaloux ! Mais oui, rien que des gros jaloux (je n’ai pas dit que certains maires avaient de l’embonpoint, attention).

Ce n’était pas du tout un dîner de con… c’était une représentation de certains moments de l’histoire, a déclaré un maire, dont je tairai le nom. "Louis Napoléon Bonaparte, dit cet homme, agissait ainsi". Ah ça, ce n’est pas gentil du tout, ah pas du tout. "On se serait cru au temps des serfs… du servage", ajoute t-il. Quel méchant celui-là.

Et ils ont continué, porte de Versailles, à leur congrès. Macron était là, assis, avant de prendre la parole. Et toc, les vilains maires ont fait comprendre au président de la République qu’il n’a jamais été élu, lui. Qu’il n’a pas de considération pour eux. C’est hyper pas gentil ça. En un mot : les maires de France, ceux que les citoyens harcèlent pour un oui ou pour un non, ceux qu’on tire par la manche, sont des sales gosses jamais contents. Cependant, il ne faut pas oublier que la vérité sort, souvent, de la bouche des enfants, des sales gosses quoi.      

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