En un mot : Moi, Kim, 33 ans, mi-fou mi-dingue
Le mot de l'actu du jour est : Corée. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.
La Corée du Nord a procédé mardi, une fois encore, a un tir de missile. La planète tremble. Personne ne sait plus quoi faire. Trump menace. Un tir de missile donc, au pays dit du matin calme.
Le mot du jour est donc : Corée. Mot qui vient de Goryeo. Goryeo étant l’Etat qui occupa la péninsule du Xe au XIV siècle. Le turbulent et jeune Kim Jong-un, surnommé le Grand soleil du XXIe siècle, a encore usé de ses superpouvoirs. Et il fait trembler la planète entière. A entendre expert sur expert, personne ne sait rien de rien sur ses réelles intentions. Son pays est top dans l’art du verrouillage absolu. On ne sait même pas quand est né ce garçon à la coiffure très tendance (là aussi, il y a clairement une rivalité entre Trump et lui… mèche jaune contre champignon nucléaire posé sur la tête et rasé aux alentours).
Le vrai du faux de Kim
Kim serait né en 1982. Il aurait donc 33 ans. Mais rien n’est moins sûr. Pour son père, on avait droit au même mystère. Dans les manuels scolaires, on apprend aux gentils petits Coréens que le garçon savait conduire à l’âge de 3 ans. Pas mal… mais sans doute faux. On dit qu’il a remporté des courses de bateaux à 9 ans. Ah, on me dit aussi qu’il a été vu en train de gravir une montagne très haute, en chaussures vernies. Ah, malheureusement, ça c’est vrai. Ma chronique s’appelle en fait : le vrai du faux de Kim… ou le baratin nord-coréen. Au choix. Autre chose : notre Kim serait un sexe symbole. À chacun de ses déplacements, une cohorte de femmes en larmes lui témoigneraient d’un amour sans commune mesure. Sacré mec !
Deux ou trois petites choses qui, elles, seraient vraies : il aime l’emmental. Il a même tenté d’en faire fabriquer chez lui, mais les Français n’ont pas voulu l‘aider. Dommage. Sait-on jamais avec Kim, on aurait peut-être évité ce lâcher de missiles grâce à l’emmental. Autre vérité : il aime Madonna. Son frère préfère Clapton. Il lui aurait demandé de venir chanter en Corée du Nord. Clapton n’a pas donné suite. Encore une grave erreur diplomatique. Chez des dirigeants manifestement atteint de paranoïa aiguë, il eut peut-être fallu accepter, on aurait peut-être évité les missiles.
En un mot : au pays du matin frais (autre surnom), le mensonge est tellement utilisé qu’il en est devenu rance, et qu’il sentirait (rumeur) l’emmental.
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