"Queen of Montreuil", un petit bijou à ne pas rater
La réalisatrice Solveig Anspach n'a pas trouvé de
financement pour son film. "Mon producteur m'a appelé en me disant qu'il
fallait faire le deuil de ce film. " Quelques mois après le producteur Patrick
Sobelman et Robert Guédiguian l'a rappelle et lui explique que son film leur
est resté "dans le cœur". Ils lui proposent alors de faire le film
avec 500.000 euros. "Ce n'est rien pour faire un film, mais ce n'est pas
rien comme argent. Donc j'ai dit oui. Mais je n'avais aucune idée de comment
faire. "
Une succession d'histoires loufoques et un monde où les gens
s'entraident. Une ode sans mièvrerie à la solidarité sans méchant. Un monde fêlé
et foutraque touché par la grâce.
Pour Solveig Anspach ce monde existe, c'est le sien et il
est à Montreuil. "Ce que l'on voit dans le film c'est mon quartier, un
peu cosmopolite. L'envie est venue de se dire que c'est mieux de vivre à
plusieurs que seule, que les belles familles sont celles que l'on s'invente et
que la banlieue ce n'est pas que des voitures qui brûlent, des gens qui s'agressent. "
Synopsis : C'est le début de l'été et Agathe est de
retour en France, chez elle à Montreuil. Elle doit se remettre à son travail de
réalisatrice mais aussi faire le deuil de son mari brutalement décédé. Elle y
parviendrait peut-être plus facilement si elle cessait de se trimballer avec
l'urne funéraire et savait quoi faire des cendres ! L'arrivée inopinée à son
domicile d'un couple d'islandais, d'une otarie et d'un voisin toujours désiré
mais jamais complètement conquis vont lui donner les pouvoirs de reconquérir sa
vie...
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