Energie et loyers : la fin de la trêve hivernale menace les familles les plus fragiles
Avant de se faire expulser, à
partir de fin mars, les mauvais payeurs de l'hiver pourraient commencer par subir des coupures
d'électricité ou de gaz, avec la fin de la trêve de l'énergie samedi. Et cela
concernerait plusieurs centaines de milliers de familles : entre 300.000 et 600.000 selon les sources.
S'il est difficile de se passer d'EDF ou d'un autre fournisseur d'énergie, la vie est encore plus dure quand on doit se passer de toit ou vivre dans un
appartement indigne ou insalubre. L'absence de logement et le mal-logement
touchent pourtant 3,5 millions de Français : c'est ce que relevait la Fondation
Abbé Pierre dans son rapport annuel publié il y a quelques semaines.
Et l'échéance qui inquiète est le 31 mars : la fin de la trêve hivernale et
donc, la reprise des expulsions de locataires qui n'ont pas payé leur loyer.
Autant de sans-abris que de logements vides
Au "bout du bout" de la galère du logement, il y a les quelque 150.000 sans-abris, ceux qui vivent dans la rue alors que 150.000 logements sont vides, rien qu'à Paris.
Sur les différents visages du
mal-logement, qui continue de s'aggraver en France, le délégué-général de la
Fondation Abbé Pierre répond aux questions des abonnés à Mon Quotidien , le
quotidien des 10-14 ans.
Patrick Doutreligne est avec Dinys, Elie, Emanuel, Léa, Mattis et Tito, des élèves de Sixième.
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